Lorsque vous envisagez de vendre un bien immobilier qui n’a pas été votre résidence principale au moment de votre expatriation, il est essentiel de comprendre les conditions qui peuvent vous permettre de bénéficier d’une exonération partielle de l’impôt sur la plus-value. Vous serez exonérés à hauteur de 150 000 €.
Pour être éligible à cette exonération, plusieurs critères doivent être respectés. Tout d’abord, la cession du bien doit être réalisée au plus tard le 31 décembre de la 10ème année suivant celle du transfert de votre domicile fiscal hors de France. Cependant, cette condition de délai peut être levée si vous avez eu la libre disposition du bien depuis le 1er janvier de l’année précédant celle de la cession.
De plus, vous devez être ressortissant d’un État de l’EEE (Union européenne, Norvège, Islande et Liechtenstein) et avoir été fiscalement domicilié en France de manière continue pendant au moins deux ans à un moment quelconque antérieurement à la cession.
Il est également important de noter que vous devez détenir directement le bien immobilier, c’est-à-dire sans passer par l’intermédiaire d’une société. De plus, vous ne devez pas avoir déjà bénéficié de l’exonération de plus-value lors de la cession de votre ancienne résidence principale.
Cette exonération est limitée à une résidence par contribuable et à 150 000 € de plus-value nette imposable à compter du 1er janvier 2014 (soit 300 000 € pour un bien détenu à parts égales par un couple).